David Brenner est détenteur d'un doctorat de 3ème cycle et d'un doctorat en sciences. Il est directeur du centre de recherches radiologiques et du laboratoire de l'accélérateur de recherche au sein du centre médical de l'université de Columbia à New York, où il est titulaire de la chaire Eugene Higgins de biophysique des radiations, et professeur de radio-oncologie et de radiologie. Il est également l'auteur de nombreuses publications scientifiques, et de deux ouvrages de vulgarisation sur la radiothérapie et le radon dans l'environnement.
Dans cette vidéo réalisée à l'occasion du symposium de mars 2013 à New York, il nous parle des difficultés qu'il y a à étudier et déterminer les effets sur la santé des faibles doses de radioactivité. L'effet dominant ce sont les cancers radio-induits, en plus des effets tératogènes affectant le développement des embryons et des fœtus, des effets héréditaires pour les générations futures, et d'autres atteintes par exemple au niveau cardiaque.
Diaporama en anglais / en français
Transcription du discours en anglais (à venir) / en français
Le Dr Brenner nous explique que la principale source de connaissances dont nous disposons sur les effets des faibles doses de radiations provient de l'étude des survivants des bombes atomique d'Hiroshima et de Nagasaki, car il faut pouvoir disposer d'une population nombreuse, stable, et faisant l'objet d'un suivi pendant plusieurs décennies. Il en ressort qu'effectivement l'exposition à de faibles doses de radioactivité cause une augmentation significative du taux de cancers au niveau de l'ensemble de la population, mais qu'individuellement, les risques demeurent faibles.
S'il devient ensuite difficile voir impossible d'obtenir des chiffres pour des expositions à des doses de valeurs plus faibles, c'est que quelle que soit la population étudiée, elle comptera de toutes manières et en moyenne 40% de cas de cancers (!!). De trop faibles pourcentages de cancers radio-induits deviennent donc de ce fait indiscernables de cette masse par le biais d'études épidémiologiques. Il faut alors extrapoler ces chiffres recherchés à partir des chiffres connus selon diverses théories, dont celle jugée raisonnable de relation linéaire sans seuil, qui énonce que le risque de cancer radio-induit décroit linéairement et proportionnellement à la dose de rayonnement reçue, et qu'il n'y a pas de niveau de dose sous lequel le risque deviendrait nul.
Appliquée à une population d'un million d'habitants de Fukushima, cette théorie donne comme approximation du risque de mortalité par cancer radio-induit un chiffre d'environ 1 cas sur 2.000 personnes. Au niveau individuel, ce chiffre est similaire aux risques dus à la criminalité au Japon. Au niveau d'une population d'un million de personnes, ce même risque de 1 sur 2.000 prédit 500 victimes par cancer radio-induit. Il convient donc de noter la différence entre les risques individuels très faibles, et les risques pour la population, catastrophiques, et dont il faut absolument se soucier.
Le Dr Brenner explique ensuite que selon lui, il est important de disposer de moyens d'analyse par de véritables tests à grande échelle via une simple goutte de sang pour fournir rapidement des chiffres d'expositions individuelles à de grandes quantités de personnes, et ainsi de rassurer la grande majorité des personnes exposées à des doses faibles ou très faibles, et restaurer la confiance des populations dans les chiffres qu'on leur annonce. Voci une courte illustration vidéo de cet automate qu'il a conçu avec son équipe.
En avril 2012, le gouvernement Américain publie une étude du MIT se prétendant la première en son genre, tendant à prouver que les faibles doses de radioactivité sont tellement inoffensives qu'il serait tout bonnement inutile d'évacuer les populations exposées aux contaminations radioactives suite à un accident nucléaire !
Pour affirmer cela, cette étude se base sur des souris, exposées pendant 5 semaines à des niveaux de radioactivité constants égaux à 400 fois la valeur de la radioactivité naturelle, et qui n'auraient montré par la suite aucune altération génétique. Une des scientifique affirme même que l'on pourrait laisser les souris dans ces conditions indéfiniment sans que leur état de santé ne s'altère.
Donc, populations de Fukushima et de tous les autres lieux contaminés par la radioactivité due à l'homme, rassurez-vous, vous ne risquez rien, TOUT - VA - BIEN !
Surtout pour vos opérateurs d'installations nucléaires et vos gouvernants : plus de faillites à redouter, plus de milliards à débourser en indemnisations des victimes évacuées, plus de simulacres de couteuses opérations de décontamination à envisager, plus de recessions économiques et de désertions de larges part des territoires contaminés à craindre ! Les spectres inquiétants d'agitations populaires toujours possibles - sait-on jamais ? - et de la débâcle des cartels mafieux de la finance, des politiques, et des militaro-industriels pro-nucléaires s'éloignent, OUF !
Les cancers et autres pathologies radio-induites ? Puisqu'on vous dit qu'aucune preuve n'oblige à les reconnaitre officiellement ! Et puis, quelques pourcents de plus ou de moins, noyés dans la masse moyenne des 40% de cancers habituels observables dans toute population, quelle importance...
Cela vous semble être un scénario incroyable, issu d'un mauvais film-catastrophe ? Eh bien, regardez-donc cette vidéo de Ian Goddard, où il s'attache à démonter les rouages et les failles de cette étude et ses prétentions criminelles. Consultez les liens qu'il fournit (ci-dessous, en anglais malheureusement), vérifiez par vous-mêmes, et faites-vous votre propre opinion.
Transcription de la vidéo en anglais / en français (à venir)
MIT, A new look at prolonged radiation exposure
MIT awarded more than $2 million in NEUP grants, fellowships
MIT, the future of nuclear power
SimplyInfo, Flawed MIT Study Used To Dismiss Need For Nuclear Disaster Evacuations
NCBI, the MIT study
NCBI, Tanaka et al. study
Google search for Chernobyl-induced genetic damage
NCBI, Fucic et al 2008, meta-analysis of Chernobyl-induced genetic damage
William Wagener, Inside Fukushima Evacuation Zone 2 - A View the MEDIA does not give
Souces et crédits, symposium :
Vidéo originale et diaporama (archive webcast)
Vidéo par ERF2012 / Cinema Forum Fukushima / East River Films
Traduction du diaporama par mes soins.
Transcription et traduction de la vidéo par mes soins, un grand merci à Odile Girard (http://fukushima-is-still-news.over-blog.com) pour sa relecture et ses corrections.
Édition et sous-titrage de la vidéo par mes soins.
Système RABIT : extrait d'une vidéo de Chritine Schiffner, traduction et sous-titrage par mes soins.
Vidéo originale de Ian Goddard : MIT No-Evacuations Study Debunked
(29'52'' En st Fr) - Télécharger la vidéo (208 Mo)
Dans cette vidéo réalisée à l'occasion du symposium de mars 2013 à New York, il nous parle des difficultés qu'il y a à étudier et déterminer les effets sur la santé des faibles doses de radioactivité. L'effet dominant ce sont les cancers radio-induits, en plus des effets tératogènes affectant le développement des embryons et des fœtus, des effets héréditaires pour les générations futures, et d'autres atteintes par exemple au niveau cardiaque.
Diaporama en anglais / en français
Transcription du discours en anglais (à venir) / en français
Le Dr Brenner nous explique que la principale source de connaissances dont nous disposons sur les effets des faibles doses de radiations provient de l'étude des survivants des bombes atomique d'Hiroshima et de Nagasaki, car il faut pouvoir disposer d'une population nombreuse, stable, et faisant l'objet d'un suivi pendant plusieurs décennies. Il en ressort qu'effectivement l'exposition à de faibles doses de radioactivité cause une augmentation significative du taux de cancers au niveau de l'ensemble de la population, mais qu'individuellement, les risques demeurent faibles.
S'il devient ensuite difficile voir impossible d'obtenir des chiffres pour des expositions à des doses de valeurs plus faibles, c'est que quelle que soit la population étudiée, elle comptera de toutes manières et en moyenne 40% de cas de cancers (!!). De trop faibles pourcentages de cancers radio-induits deviennent donc de ce fait indiscernables de cette masse par le biais d'études épidémiologiques. Il faut alors extrapoler ces chiffres recherchés à partir des chiffres connus selon diverses théories, dont celle jugée raisonnable de relation linéaire sans seuil, qui énonce que le risque de cancer radio-induit décroit linéairement et proportionnellement à la dose de rayonnement reçue, et qu'il n'y a pas de niveau de dose sous lequel le risque deviendrait nul.
Appliquée à une population d'un million d'habitants de Fukushima, cette théorie donne comme approximation du risque de mortalité par cancer radio-induit un chiffre d'environ 1 cas sur 2.000 personnes. Au niveau individuel, ce chiffre est similaire aux risques dus à la criminalité au Japon. Au niveau d'une population d'un million de personnes, ce même risque de 1 sur 2.000 prédit 500 victimes par cancer radio-induit. Il convient donc de noter la différence entre les risques individuels très faibles, et les risques pour la population, catastrophiques, et dont il faut absolument se soucier.
Le Dr Brenner explique ensuite que selon lui, il est important de disposer de moyens d'analyse par de véritables tests à grande échelle via une simple goutte de sang pour fournir rapidement des chiffres d'expositions individuelles à de grandes quantités de personnes, et ainsi de rassurer la grande majorité des personnes exposées à des doses faibles ou très faibles, et restaurer la confiance des populations dans les chiffres qu'on leur annonce. Voci une courte illustration vidéo de cet automate qu'il a conçu avec son équipe.
(0'56'' En st Fr) - Télécharger la vidéo (6 Mo)
~ ☢ ~
Voici maintenant une toute autre manière de rassurer les populations victimes d'un accident nucléaire.
Nombre d'entre vous ont certainement entendu parler du célèbre MIT, le Massachusetts Institute of Technology, situé près de Boston aux États Unis, et souvent considéré comme l'une des meilleures universités mondiales en sciences et en technologies. Logiquement, cet institut de recherche comporte donc un département de sciences et d'ingénierie nucléaires.
Nombre d'entre vous ont certainement entendu parler du célèbre MIT, le Massachusetts Institute of Technology, situé près de Boston aux États Unis, et souvent considéré comme l'une des meilleures universités mondiales en sciences et en technologies. Logiquement, cet institut de recherche comporte donc un département de sciences et d'ingénierie nucléaires.
En avril 2012, le gouvernement Américain publie une étude du MIT se prétendant la première en son genre, tendant à prouver que les faibles doses de radioactivité sont tellement inoffensives qu'il serait tout bonnement inutile d'évacuer les populations exposées aux contaminations radioactives suite à un accident nucléaire !
Pour affirmer cela, cette étude se base sur des souris, exposées pendant 5 semaines à des niveaux de radioactivité constants égaux à 400 fois la valeur de la radioactivité naturelle, et qui n'auraient montré par la suite aucune altération génétique. Une des scientifique affirme même que l'on pourrait laisser les souris dans ces conditions indéfiniment sans que leur état de santé ne s'altère.
Donc, populations de Fukushima et de tous les autres lieux contaminés par la radioactivité due à l'homme, rassurez-vous, vous ne risquez rien, TOUT - VA - BIEN !
Surtout pour vos opérateurs d'installations nucléaires et vos gouvernants : plus de faillites à redouter, plus de milliards à débourser en indemnisations des victimes évacuées, plus de simulacres de couteuses opérations de décontamination à envisager, plus de recessions économiques et de désertions de larges part des territoires contaminés à craindre ! Les spectres inquiétants d'agitations populaires toujours possibles - sait-on jamais ? - et de la débâcle des cartels mafieux de la finance, des politiques, et des militaro-industriels pro-nucléaires s'éloignent, OUF !
Les cancers et autres pathologies radio-induites ? Puisqu'on vous dit qu'aucune preuve n'oblige à les reconnaitre officiellement ! Et puis, quelques pourcents de plus ou de moins, noyés dans la masse moyenne des 40% de cancers habituels observables dans toute population, quelle importance...
(17'58'' En st Fr) - Télécharger la vidéo (127 Mo)
Cela vous semble être un scénario incroyable, issu d'un mauvais film-catastrophe ? Eh bien, regardez-donc cette vidéo de Ian Goddard, où il s'attache à démonter les rouages et les failles de cette étude et ses prétentions criminelles. Consultez les liens qu'il fournit (ci-dessous, en anglais malheureusement), vérifiez par vous-mêmes, et faites-vous votre propre opinion.
Transcription de la vidéo en anglais / en français (à venir)
MIT, A new look at prolonged radiation exposure
MIT awarded more than $2 million in NEUP grants, fellowships
MIT, the future of nuclear power
SimplyInfo, Flawed MIT Study Used To Dismiss Need For Nuclear Disaster Evacuations
NCBI, the MIT study
NCBI, Tanaka et al. study
Google search for Chernobyl-induced genetic damage
NCBI, Fucic et al 2008, meta-analysis of Chernobyl-induced genetic damage
William Wagener, Inside Fukushima Evacuation Zone 2 - A View the MEDIA does not give
Souces et crédits, symposium :
Vidéo originale et diaporama (archive webcast)
Vidéo par ERF2012 / Cinema Forum Fukushima / East River Films
Traduction du diaporama par mes soins.
Transcription et traduction de la vidéo par mes soins, un grand merci à Odile Girard (http://fukushima-is-still-news.over-blog.com) pour sa relecture et ses corrections.
Édition et sous-titrage de la vidéo par mes soins.
Système RABIT : extrait d'une vidéo de Chritine Schiffner, traduction et sous-titrage par mes soins.
Vidéo originale de Ian Goddard : MIT No-Evacuations Study Debunked
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